On entend beaucoup parler de la vente en viager, notamment dans le domaine de l’immobilier. C’est une forme d’entente qui, dans certaines conditions, peuvent être bénéfiques pour chaque côté. Il faut cependant bien réfléchir avant de se lancer dans une telle initiative. S’armer de connaissances sur le sujet est la meilleure préparation envisageable.
Une vente sur un principe de rente
Dans une vente en viager en immobilier, on va avoir deux côtés, soit l’acheteur et le vendeur. De son côté, l’acheteur, aussi appelé débirentier, aura à sa charge une mensualité en vue de l’obtention d’un bien. De l’autre côté, le vendeur, connu comme crédirentier, s’engage à céder le bien passé la durée convenue. Dans le contexte d’un viager immobilier, la durée convenue prend fin au décès du crédirentier.
Ce genre d’accord est régi par diverses règles. Notamment, le crédirentier doit avoir au moins 20 ans de plus que le débirentier. Aussi, les paiements vont se faire de manière continue tant que la personne reste en vie. Dépendamment des accords de base, le crédirentier peut continuer ou non à résider dans le bien en question.
Le déroulement de la vente en viager
Les détails de la vente sont inscrits dans un contrat qui sera validé par un notaire. Des calculs aident à identifier la hauteur de la rente que le débirentier devra se charger de débourser. Une somme appelée bouquet est également donnée au crédirentier. La valeur du bien va servir de base pour les évaluations à faire.
Sur ce site spécialisé, il vous est donné toutes les informations utiles sur le viager et plus encore. Le bouquet va généralement s’élever à hauteur de 30%, mais sera ajusté en fonction des possibilités du débirentier.
Les détails portant sur la vente en viager
Une fois que le crédirentier a validé la vente en viager d’un bien, celui-ci quitte son patrimoine. Pour les rentes, il bénéficie toutefois d’un avantage fiscal, qui sera de plus en plus intéressant s’il se fait vieux. C’est aussi un bon moyen de s’assurer une entrée d’argent jusqu’à la fin de ses jours.
Du côté du débirentier, c’est une bonne manière de se constituer un patrimoine sans trop de difficultés. L’ensemble des dépenses, comme le notaire, vont cependant être à sa charge. Il s’occupera également des gros travaux d’entretien dans le cas où cela venait à s’imposer.
Bien élaborer un projet de viager
Pour être bien sûr que l’initiative vous sera bénéfique, il faut bien prendre le temps de tout évaluer. Certains détails importants sont à prendre en compte :
- Le paiement de la rente est à la charge des proches du débirentier en cas de son décès
- Si le crédirentier décède 20 jours après la signature du contrat, ce dernier est rendu invalide
- Si le crédirentier succombe suite à des maladies dont le débirentier avait connaissance, le contrat est annulé
Pour que tout se passe bien dans un intérêt commun, il est préférable pour vous de vous tourner vers les conseils d’un notaire. Celui-ci saura au mieux vous indiquer les options qui jouent au mieux pour vous.